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18 novembre 2016

Machienne : les présentations

Machienne est la chienne de la famille. Pourquoi un chien alors que j'avais juré que je n'en aurais jamais ?
Un phénomène paranormal, peut-être. Et puis Fiston2 a ses raisons que la raison ignore.

   Niveau ménagerie, on avait déjà donné dans le poisson rouge (suicidé du bocal), les hamsters (morts à la date de péremption), on a zappé la case chat (Fiston1 est allergique), et comme on n'est pas trop NAC à la maison, le chien s'est imposé naturellement.

   Je vous passe l'étape SPA et ses doux euphémismes figurants sur les fiches descriptives des animaux, genre Éducation à revoir (tu lui dis "Assis !", il te saute dessus), Propreté non assurée (préparez la serpillère pendant les 3 prochains mois), Sociabilisation en cours d'acquisition (il grogne sur tout ce qui bouge), Tempérament joueur (planquez toute chaussure à 10 kms à la ronde)... Bref, Machienne m'a tapé dans l'oeil parce qu'elle avait l'air calme. Elle vient de Guadeloupe et effectivement, elle est feignasse calme. Et puis, elle était petite, c'est ce qu'on souhaitait : "Oui oui, euh... non, elle ne grandira pas trop" qu'y disaient (elle pèse 25 kgs au bas mot).

   On dit "une vie de chien" pour décrire une vie misérable, mais qui a déjà eu un chien domestique sait que c'est une contrevérité ! Observez un chien 24 heures et vous saurez qu'un chien n'a absolument pas une vie de chien ! C'est même une belle leçon de vie. Le chien, il a faim : il mange. Il a soif : il boit. Il est fatigué : il dort. Belle-maman arrive : il lui sent le derrière. Il veut sortir : il se met devant la porte. Tu ne veux pas sortir : il attend devant la porte. Carpe horam, telle est sa devise.

   Machienne a une oreille incroyable, mais sélective : si tu lui dis "Tapis !" alors qu'elle est montée sur le canapé interdit, elle fait mine d'être en sommeil profond, mais si tu déposes délicatement la moitié d'un bout de jambon dans sa gamelle, elle se réveille d'un bond. Fascinant.

   À vrai dire, le parallèle avec les z'ados est tentant (pour l'oreille sélective, c'est même bluffant : mes z'ados entendent très bien quand je dis "À table !", mais pas du tout quand je dis "Vous pouvez aller vider les poubelles SVP ?"), à un détail près : ils ne sentent pas encore le derrière de leur grand-mère quand elle vient à la maison. Ouf.

Machienne

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15 novembre 2016

Aqua-bon...

Une activité sportive par an, c'est l'objectif que je me suis fixé depuis la naissance de Filloute : course à pied, zumba, marche nordique, gymnastique Pilates... Cette année, c'est aquagym. Soyons clairs : le sport pour moi, c'est une hygiène de vie, pas une passion. Je me dis : "tiens, je vais faire du sport" de la même manière que je me dis : "tiens, il faut que j'envoie les papiers à la Sécu". C'est pour la bonne cause, quoi.
Cela dit, parmi tous les éléments, l'eau est le seul que je supporte ; le feu : je le pète trop, l'air : je n'en manque pas, la terre : j'ai déjà les pieds dessus. Donc finalement, je supporte l'eau, l'eau me supporte, et tout le monde est content. C'est qu'on arriverait presque à y prendre goût glou glou, à force.
Quand j'arrive à la piscine, je serre les fesses, je rentre le ventre, je prends mon courage à deux mains et je respire un grand coup pour faire les 5 mètres qui séparent la douche du petit bassin. Ce n'est pas le moment de rencontrer un élève, un parent d'élève, son chef, ou je ne sais qui d'autre. Très vite, mes complexes s'estompent : quiconque met un bonnet de bain connaît ce sentiment : l'humanité entière a une tête de gland avec un bonnet de bain. Cet accessoire est à la ménagère de plus de 40 ans ce que les Crocs sont à la haute couture. Ce soir, tout le monde il est moche, tout le monde il est gentil. C'est sûr, les nymphettes qui font de la natation synchronisée dans le grand bassin pendant qu'on rame avec nos frites en mousse polyéthylène, elles, elles sont ravissantes même avec un bonnet, mais bon, si la vie était juste, ça se saurait...

Après 45 minutes de mouvements fluides et légers, on sort de l'eau à toute vitesse, tels des pingouins piégés par la fonte prématurée de la banquise. Premier geste qui sauve : oter son bonnet de bain. On peut enfin retrouver sa dignité. Le reste, on s'en fout.

Aquagym

PS : les claquettes de maître nageurs, c'est pas mal aussi dans le genre sexy...

4 novembre 2016

Féminisme

Lu dans le journal :

Les Françaises appelées à arrêter de travailler le 7 novembre à 16 h 34
Moi je veux bien, mais encore faudrait-il que je bosse à cette heure là ! Ils auraient pu penser aux profs quand même, non ?
Et comment on fait nous, maintenant, hein ?
Pffttt... C'est pô juste.

Capture d'écran

2 novembre 2016

Ah la la...

Le truc, quand on est prof, c'est que autant de fois on a des vacances, autant de fois ça s'arrête.
Et ça, c'est douloureux.

Dernier_jour

18 octobre 2016

It's a match !

   Suite à un engouement sans précédent pour l'application Finder, le Tinder de la chaussette (lire le billet "Adopteunechaussette.com" du 14 octobre dernier) destinée aux chaussettes égarées, nous avons l'immense plaisir de vous annoncer le PACS (Pacte d'Association de Chaussettes Solitaires) de Kindy et Burlington qui, malgré leurs différences, ont su imposer leur amour face à des congénères sceptiques et dubitatives, voire réticentes.

   Nous pensions réunir les paires entre pairs selon l'adage "qui se ressemble s'assemble" ; c'était sans compter sur l'ironie du sort, qui a réuni les deux extrêmes.
   Un beau clin d'oeil de la vie à l'heure de la manif pour tous. En effet, tout les différenciait : la couleur (blanche vs jacquard), la taille (39 vs 42), le mode de vie (l'une était sportive, l'autre davantage "business-sock"), les origines (l'une française au nom faussement anglais fabriquée en Chine, l'autre américaine), l'âge (Kindy est beaucoup plus jeune).
   Pour Burlington, le coup de foudre a été immédiat : "Ce qui m'a plu chez Kindy, c'est son odeur musquée, pour ne pas dire... musclée. C'est normal, elle est très sportive. Son parfum, je ne l'oublierai jamais de la vie".
   Kindy, quant à elle, a été attirée par la sagesse et l'expérience de Burlington : "On voit tout de suite qu'elle a vécu -elle a des trous partout- et sa mâturité me rassure". À la recherche de la paire qui lui a manqué dans sa jeunesse, Kindy ? Qu'importe, l'amour est là.

Kindy et Burlington, puissiez-vous longtemps prendre votre pied et trouver chaussure qui va avec !
Félicitations et longue vie à Kindy et Burlington !

Couple Finder

 

 

 

 

 

 


Kindy et Burlington en position post-coïtale.

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14 octobre 2016

Adopteunechaussette.com

Au fait, le burn out après le stage sur l'éducation positive (lire les billets du 3 au 7 octobre dernier), c'était un prétexte, hein. Ne m'en voulez pas d'avoir simulé ; j'avais juste besoin de temps pour corriger mes quelque 300 copies.

Parlons d'un sujet d'une toute autre importance, bien que rebattu : les chaussettes orphelines ("...I'm poor lonesome sock...").
Cette semaine, entre deux copies, j'ai lancé une grande entreprise de tri de chaussettes dans la maison. Le bilan a dépassé mes craintes. Un carnage. Jusque dans le propre tiroir de Monnome, rendez-vous compte : 10 chaussettes orphelines !
Depuis combien de temps étaient-elles là, seules, en train de pleurer leur mère ?

     Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
     N'ai-je donc tant vécu que pour finir ainsi ?
     Et ne suis-je blanchie en machine à laver
     Que pour finir un jour en chiffon à cirer ?

Pour lutter contre ce fléau domestique, j'imaginais une application, Finder, sur le modèle de Tinder (ça va les plus de 25 ans ? Vous suivez ?), avec le slogan suivant : Finder, le Tinder de la chaussette.
L'appli ferait défiler des profils de chaussettes selon plusieurs critères : pointure, sexe, couleur, signe particulier, géolocalisation (jusque là, rien de très novateur, Tinder fait la même chose avec les humains)...
Par exemple : "Kindy, taille 39 femme, noire avec un trou, à moins de 500 mètres". L'utilisateur devrait indiquer s'il a trouvé sa moitié (swipe right) ou non (swipe left). Lorsque un couple de chaussettes se forme (it's a match !), les deux propriétaires seraient mis en relation et pourraient organiser une rencontre.

Rhhooo... Quelle idée consensuelle, j'en reviens pas ! On y trouve toutes les lubies des politiques : l'écologie, l'économie, la communication, la mixité, le lien social (l'amooouuur même, qui sait ?)...

Vous pensez que j'ai encore le temps de me présenter aux présidentielles ?
Le concours Lépine peut-être...
Ou la médaille d'argent du CNRS, je ne sais pas...
Le Goldman Prize, vraiment ? Vous me flattez !

Chaussette orpheline-page-0

PS : amis unijambistes, le speed dating, ça fonctionne bien aussi (magnez-vous, vous avez 7 minutes pour y aller à cloche-pied !).

 

7 octobre 2016

Éducation positive : bilan

Nous sommes au regret de vous annoncer que, suite à un syndrome d'épuisement physique et mental lié à un excès de stress et de manque de considération, dû à la blonde qui prenait deux places avec son gros 4x4 de merde sur le parking de Auchan pour pas qu'on lui raye sa jolie peinture de merde et qui ne sait pas conduire (lire le billet "Education positive : TP n°3"), notre blogueuse est dans l'incapacité d'assumer le dernier jour du stage.

Elle a besoin de repos et je vous prierai de ne pas la déranger pendant quelques jours. Merci.

Pouce bandé

 

 

6 octobre 2016

Éducation positive : TP n°3

En ce 4ème et avant-dernier jour de stage, nous allons aborder le sujet qui nous rassemble sous un angle un peu différent.
Ce volet de stage pourrait s'appeler "Éducation positive : l'exception" ou encore "Éducation positive : faut pas pousser mémé dans les orties non plus".
En effet, Sophie Benkemoun peut bien dire ce qu'elle veut, il y a un endroit où les principes de cette éducation sont absolument inapplicables : la voiture. Le No man's land de toute courtoisie.

Au mec qui se gare devant votre garage, vous empêchant de sortir alors que vous êtes à la bourre et que vous avez cours dans 10 mn, êtes-vous capable de dire quand il revient : Mon bon Monsieur, vous avez raison, votre temps est sans doute plus précieux que le mien (c'est un invité, ne l'oubliez pas). Allez-y, je vous en prie. Ça a dû être difficile à vivre pour vous, de ne pas trouver de place au moment où vous l'auriez souhaité (le fameux miroir émotionnel). Vous me direz, je n'avais qu'à partir plus tôt franchement, voilà ce que c'est que d'être à la bourre, sotte que je suis, ha ha ha ! Mais oui, après vous... je n'en ferai rien...
Avouez : un doigt, ça défoule davantage (le tout sans ouvrir la bouche, comme ça, on évite les paroles blessantes, déplorables pour l'estime de soi)
Conseil : pour le doigt, attendez néanmoins que le conducteur vous ait laissé sortir, parce que sinon, vous allez la fermer votre bouche. Pour l'éternité.

Et le gars qui déboite sans prévenir, hein ? Il lui arrive quoi au mec qui déboite sans prévenir ? Il a le même clignotant que Monnome ou quoi ? JE SUIS PAS DANS TA TÊTE DUCON POUR SAVOIR SI TU VEUX ALLER À GAUCHE OU À DROITE BORDEL ! T'ES PAS TOUT SEUL SUR TERRE !
Précision : au rez de chaussée, le vouvoiement n'existe pas.

À la blonde qui prend deux places avec son gros 4x4 de merde sur le parking de Auchan pour pas qu'on lui raye sa jolie peinture de merde et qui ne sait pas conduire, on lui fait quoi pendant qu'elle est allée se faire manucurer les cheveux au laser, hein ? Eh ben, à la blonde qui prend deux places avec son gros 4x4 de merde sur le parking de Auchan pour pas qu'on lui raye sa jolie peinture de merde et qui ne sait pas conduire, et ben on prend sa petite clé de petite voiture de prof de merde, et on lui raye sa voiture, VOILÀ CE QU'ON LUI FAIT, À CETTE CONNE, COMPRIS ?
(Avertissement : ouh la la, elle n'a plus l'air de blaguer, la blogueuse, là !)

Méfiez-vous, je suis même plus au rez-de-chaussée là, vous voyez ; je suis descendue à la cave.
Pire, je suis en enfer !
ARGGGHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!

oui-oui

PS : Ganesh, fais pas l'innocente : tu n'as pas de 4x4 et tu n'es pas blonde, mais je sais que tu te gares sur deux places sur le parking de Auchan pour pas qu'on abime ta voiture, c'est toi qui me l'as dit. ALORS ÇA SUFFIT COMME ÇA MAINTENANT !

5 octobre 2016

Éducation positive : TP n°2

Bienvenue pour cette 3ème journée. Sympa ce stage sur l'éducation positive, n'est-ce pas ?

Sophie Benkemoun conseille l'écoute empathique plutôt que le jugement, les critiques ou les conseils, pour accueillir les émotions de l'enfant.
Un moyen très simple peut vous y aider : imaginez que la personne que vous avez en face de vous est un invité. La conférencière prenait l'exemple suivant : est-ce que vous diriez à quelqu'un qui part de chez vous en oubliant ses lunettes : "Et alors, tu peux pas faire attention (conseil) ? À chaque fois que tu viens ici, tu oublies quelque chose (critique), c'est pas possible (jugement) ! Ta soeur, quand elle vient, elle n'oublie rien, elle, au moins (comparaison = mauvais pour l'estime de soi) !".

Imaginons : rappelez-vous le jour où Fiston2 a renversé de la pulpe de groseille partout dans la cuisine (lire le billet "Céréales killer" du 13 septembre dernier), j'aurais dû lui dire : "Je comprends ton mal-être, tu dois avoir très mal à ton doigt parce que tu t'es brûlé avec le grille-pain. C'est vrai, il n'y avait plus de céréales, donc tu as été obligé de te faire griller une tartine, mon pauvre... Ta douleur aura sans doute engendré ce geste malencontreux qui t'a fait renverser le pot de jus de groseille et saloper toute ma cuisine permis de redonner à ce lieu de vie la fantaisie qui lui sied. Et maintenant, ben voui, tu souffres trop pour aller acheter des céréales pour ton petit-déjeuner, c'est normal mon chéri".
C'est sûr, c'est mieux que de dire "MEEEEEEEERDE, ça fait chier ! "  Une évidence.

La prochaine fois, je saurai également quoi dire à Fiston1, qui s'était mis à faire ses devoirs au moment où je lui demandais de faire les courses : "Mais oui mon garçon, je comprends ton empressement soudain à faire tes devoirs ; tu as sans doute dû te sentir en forte insécurité émotionnelle au moment où tu as ouvert ton agenda et que tu as vu tout le travail qu'il te restait à faire. Travail que tu n'avais pas spécialement anticipé parce que, et ce n'est pas de ta faute, ton premier étage est encore en construction et tu n'as pas encore la capacité d'avoir le recul nécessaire pour t'organiser un tant soit peu à l'avance. C'est ballot, ça tombait juste au moment où je te demandais d'aller chercher des céréales. Tu iras une autre fois, ne t'inquiète pas.". Certainement moins traumatisant que : "Bon sang, mais c'est pas vrai, c'est encore moi qui vais devoir y aller (j'ai trop fait ma victime ce jour là) !".

Education-positive

PS : N'empêche, mon éducation à moi aussi elle a fonctionné : en utilisant moins de mots, mais des plus gros, il y est allé finalement, les acheter, ses céréales (j'ai même eu un verre de jus de groseille gratos avant) !

4 octobre 2016

Éducation positive : TP n°1

Bonjour, et bienvenue pour le 2ème jour de notre stage en accéléré sur l'éducation positive.

Le Dr. Sophie Benkemoun nous rappelle que, si toutes les émotions sont légitimes, tous les comportements ne sont pas acceptables. Chaque acte que l’on pose a des conséquences, positives ou négatives. Si un enfant ne respecte pas la limite, il y a des conséquences ; elles doivent avoir un lien direct avec ce qu'il s’est passé, afin d'être constructives. On peut également donner le choix à l'enfant, dans un cadre défini, pour qu'il assume la conséquence de ses actes, en quelque sorte.

Toute éducationnée positivement que je suis, je décide de mettre en pratique plusieurs "trucs" en classe dès le lendemain. Et ça fonctionne !

À un élève qui bavarde avec un autre, je dis : "Kevin, tu as deux solutions : soit tu continues à bavarder avec ton voisin (comportement) et je serai obligée de te changer de place pour pouvoir continuer mon cours (conséquence), soit tu restes à côté de lui en te taisant, c'est TOI qui choisis". Il se tait immédiatement : magique !

Je retente le coup à l'heure d'après : "Laetitia, tu as le choix : soit tu apportes ton cahier la prochaine fois pour pouvoir travailler convenablement, soit tu reviendras copier ta leçon pendant une heure de colle parce que c'est le "tarif" que j'applique pour trois oublis de cahier, et tu l'as déjà oublié deux fois. TU choisis". Elle semble tout à fait d'accord avec cette logique : formidable !

Je ne leur ai pas encore fait le coup de la maison à deux étages. Vendredi après-midi, en dernière heure de la journée, après m'avoir poussée à bout, Jules m'en donne l'occasion : à sa énième provocation, je lui rétorque avec une compassion teintée de cynisme vitriolé, depuis mon rez-de-chaussée à moi : "non mais t'inquiète, c'est normal que tu réagisses comme ça, t'es pas fini".
(...)
Boooouuuuuhhhhh ! J'y arriverai jamais !

Education +

PS : le premier qui me fait une réflexion (comportement) s'en prend une (conséquence).

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