Alors là les amis, je ne sais plus quoi faire. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, franchement. La première fois (voir billet du 24 février dernier), je me suis dit que c'était un moment d'égarement, mais là... deux fois en deux mois, ça fait beaucoup.
Je vous explique : normalement, quand vous dites à des ados qu'on va visiter ou voir quelque chose (musée, site...), ils râlent, non ? Eh bien là, figurez-vous que déjà, à l'annonce de "l'excursion", ils avaient l'air assez content (c'est à ce moment là que j'aurais dû consulter), mais dans la voiture, les voilà-t'y pas qu'ils se remettent -comme la dernière fois- à être sympas et intéressants. On arrive là bas ; tout guillerets, ils escaladent la dune du Pilat. Arrivés au sommet, chacun part un peu où il veut. Fiston1 prend de magnifiques photos, Fiston2 s'éloigne, Filloute monte son cerf-volant. On admire le paysage époustouflant. La dune est déserte en plus, ce qui est rare et rend le moment d'autant plus exceptionnel. Mon téléphone sonne : Fiston2 me demande si on va rester longtemps. En mon for intérieur, je me dis : "ça y est, il veut déjà partir, zut". Que nenni, il me dit : "parce qu'en fait, quand on est venus là, je pensais que ça allait être pourri (Fiston2 reste Fiston2), mais finalement, j'aime trop. Je suis descendu sur la plage et j'ai marché très longtemps donc je suis loin ; le temps que je revienne, ça va prendre du temps".
Mon coeur de maman va exploser de bonheur, je respire un grand coup et me dis que tout ce que "j'endure" depuis quelques mois est effacé en ce nouvel instant de grâce.
En redescendant, Filloute s'y met elle aussi : "j'ai eu beaucoup de plus beau jour de ma vie dans ma vie, mais celui là, c'est un des meilleurs". En retrouvant son papa le lendemain (il bosse, lui ; il n'a pas autant de vacances que sa prof de femme), elle l'accueille d'un "Papa, je regrette tellement que tu ne sois pas été, que tu n'étais, que tu n'avais pas été (je l'aide un peu), que tu n'aies pas été avec nous pour tous les moments merveilleux qu'on a eus pendant ces vacances..."
Le truc, c'est que j'avais pas prévu de devenir lyrique, dans ce blog, moi. Faut qu'ils se ressaisissent les gosses.
Bon sang, mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon DIeu, vous me le dites ?