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3 octobre 2016

Éducation positive : présentation

Bonjour et bravo ! Vous n'avez rien demandé, mais vous avez été selectionnés pour un stage intensif de 5 jours sur l'éducation positive, pendant lequel nous développerons dans un premier temps la théorie, dans un deuxième temps la pratique.

Pourquoi ce stage ? La semaine dernière, j'ai assisté à une conférence de Sophie Benkemoun (fondatrice de l'Atelier des parents) sur l'éducation positive. J'ai hésité à y aller, parce que j'avais déjà lu beaucoup de choses sur le sujet (t'as qu'à voir le résultat), puis je me suis dit que ça me servirait non seulement pour la vie de famille mais aussi pour le boulot. La soirée rentable, quoi.

Pour faire court : Sophie Benkemoun compare le cerveau à une maison à deux étages. En bas : le rez-de-chaussée (réflexes et émotions), acquis dès la naissance, en haut : le premier étage (réflexion, sens moral, empathie, etc), en développement jusqu'à 25-26 ans environ.
Déjà, je comprends mieux l'expression "elle n'a pas la lumière à tous les étages".
En outre, je pense à toutes ces personnes qui ont des maisons de plain-pied...
Donc, pas la peine de donner des conseils, de juger ou de critiquer un ado à l'âge des poils qui poussent, le maçon n'est pas encore arrivé pour l'extension du premier étage (pour mes z'ados, j'ai envie de prendre Monsieur Ribeiro, pour sa double expertise en bâtiment et en poil).

C'est ainsi que, perdue dans mes pensées sur les bienfaits de l'exploitation de ses propres enfants, mineurs de surcroit, tandis que ma fille me masse le dos et les cheveux, j'explique à Monnome le coup de la maison à deux étages et des différentes parties du cerveau. Je m'interromps pour demander à Filloute (laquelle n'a pas perdu une miette de notre conversation) : Mais où as-tu appris à masser si bien, toi ? Et elle de me répondre : Ben, dans mon cerveau ; mais là maman, on n'est pas au rez-de-chaussée, on est dans la catégorie "gratte-ciel" ! Je l'aime.
En fait, c'est elle qui m'élève positivement.

Demain, exercice pratique n°1 (ça vaut son pesant de cacahuètes*).

Education ++

 * C'est pas vrai, mais j'aime bien cette expression

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30 septembre 2016

Adopteunado.com

Je vous explique pourquoi :

PETITE ENFANCE (0-6 ans environ)
Heure de lever des enfants : 6h30, 365jours/365 (366 jours/366 les années bissextiles).
Dialogue parental qui s'ensuit : - "T'y vas ?" - "Hmmm ?" - "T'y vas ? C'est toujours moi qui y vais !" - "Hmmmmmm" - "Allez, vas-y, fais-leur croire que c'est encore la nuit et recouche-les s'te plait. Demain c'est moi, promis."
Heure de lever des parents : 6h30 pour l'un (parce que le coup qu'il faisait encore nuit, ça les a bien fait marrer les gosses), 10h pour l'autre (je ne dis pas lequel, c'est pas mon genre de balancer Monnome).
Pic d'activité des enfants : entre 6h30 et 20h environ.
Période de calme : la sieste (durée variable selon âge, constitution de l'enfant et posologie des gouttes de somnifère dans la compote du midi).
Heure de coucher des enfants : entre 19h30 et 21h (horaire variable selon autorité et conviction des parents et posologie des gouttes de somnifère dans la compote du soir).
Dialogue parental qui s'ensuit : "Ah, c'est cooool, ils sont couchés !" - "Hmmm ?" - "J''ai dit : AH C'EST COOL ILS SONT COUCHÉS ! Hé oh, tu m'écoutes quand je te parle ?" - "Ah oui, pardon, désolé(e) chéri(e), je suis crevé(e)."

PÉRIODE DE LATENCE (6-12 ans environ)
Heure de lever des enfants : vers 9h (le pied).
Dialogue parental qui s'ensuit : "Rhhooo t'as vu, c'est cool, ils nous laissent dormir maintenant, hein." - "Rhhooo ouais, c'est génial !".
Heure de lever des parents : vers 9h (fantasmée et réelle).
Pic d'activité des enfants : entre 9h et 21h environ.
Période de calme des parents : entre 9h et 21h environ.
Heure de coucher des enfants : vers 21h (horaire variable selon autorité et conviction des parents).
Dialogue parental qui s'ensuit : cela ne vous regarde pas.

ADOLESCENCE (12-18 ans environ)
Heure de lever des enfants : sans aide mécanique extérieure type réveil, clairon ou seau d'eau glacée = vers midi.
Dialogue parental qui précède : "T'y vas ?" - "Hmmm ?" - "T'y vas ? C'est toujours moi qui y vais !" - "Hmmmmmm" - "Allez, vas-y, fais-leur croire qu'il va bientôt faire nuit et dis-leur de se lever s'te plait. Demain c'est moi, promis."
Heure de lever des parents : vers 6h30-7h (cherchez-pas, à part pour Monnome, c'est physiologique vers la quarantaine...), 9h (fantasmée).
Période de calme des z'ados : elle précède la période d'activité et se partage en 2 temps (3 mouvements) :
   1) Poils qui poussent : midi-22h
   2) Devoirs : 22h-22h10
Pic d'activité des z'ados : il intervient après une looooongue période de léthargie calme et se partage en 4 temps :
   1) Douche : 22h10-22h42 (30 mn de négociation pour qu'ils y aillent, 2 mn sous la douche)
   2) Brossage de dents : 22h 42' 00"  -  22h 42' 31" (relevés de chronomètre effectués par un huissier)
   3) Miroir mon beau miroir : 22h43-23h
   4) Musculation : à partir de 23h (!)
Coucher des z'ados : "N'éteignez pas trop tard les enfants, nous, on va au lit" - "T'inquiète, maman, on gère" (rire sarcastique des fistons).
Dialogue parental qui s'ensuit : (bruit apocalyptique de barres de fer qui tombent sur le parquet) - "Eh, mais c'est quoi ce raffut ?" - "C'est les garçons qui font de la muscu" - "Hein ? À cette heure-ci ?!" - "Mais oui, parce qu'avant, ils avaient les poils qui poussaient" (rire sarcastique des parents).

Conclusion : si tu veux un enfant, commence par adopter un ado, tu as plus de chance qu'il soit en phase avec ton besoin de sommeil du moment.

adopteunado

 

 

27 septembre 2016

La théorie des poils qui poussent

Forte de mon expérience de daronne d'ados, j'ai élaboré ces derniers mois une théorie : la théorie des poils qui poussent ® pour expliquer la nonchalance des jeunes à cet âge : ils sont fatigués par la poussée pileuse.
Mais une question demeure, que nous nous posons tous : pourquoi sont-ils fatigués la journée plutôt que la nuit ?
Là, mon esprit scientifique (aussi affûté que l'estimation douteuse que j'ai pu faire de la distance qui séparait ma voiture de ce putain de mur de garage l'autre jour en allant bosser et qui ne m'a malheureusement pas permis de négocier la sortie aussi bien que je l'aurais souhaité en mon for intérieur, me donnant l'occasion par là même de relooker tout le côté droit de ma voiture), mon esprit scientifique disais-je, m'amène à supposer que les poils préfèrent sortir le jour parce que ça fait déjà un bail qu'ils sont enfermés sous l'épiderme dans le noir et qu'ils ont bien envie de se dorer la pilule au soleil tranquilou-bilou.
Et puis adolescent, ça vient du latin "adolescere" qui signifie "grandir vers", alors, c'est bien ce que je disais : plus qu'un état, l'adolescence, c'est un processus, et le processus est le suivant : les poils grandissent vers (la lumière ?).

Poil qui pousse

 

 

23 septembre 2016

Vous avez un mess@ge

Ils sont sympas les collégiens, entre eux.
Pffttt... Y
'a encore du boulot (et je ne parle pas des fautes d'orthographe, il n'y en a pas tant que ça)...

Vous remarquerez cependant que cette élève (c'est une fille et elle est en 6ème, oui, en 6ème), dans un bel élan de délicatesse, avait pensé à mettre son portable en silencieux, ce qui ne va pas forcément de soi, de nos jours.
Allez, tout n'est pas encore perdu, va.

SMS

18 septembre 2016

Leçon d'éducation

Filloute à Maman : Toi, tu es une bonne maman parce que tu sais dire oui à tes enfants, mais tu sais aussi dire non.

(Ben quoi, je ne suis pas seulement la pire maman d'ados de tout l'ouest parisien, faut pas croire !)

#j'aileschevillesquienflent

 

education

 

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13 septembre 2016

Céréales Killer

Il n'y a plus de cérales pour le petit-déjeuner de Fiston1 & Fiston2.
Le constat est fait depuis 3 jours.
Je suggère aux z'ados d'aller se ravitailler à côté.
La suggestion est faite depuis 3 jours.
Rien ne s'est passé depuis.
Je réitère la suggestion.
Personne ne bouge.
Devant mon insistance, Fiston1 se met à faire ses devoirs, ce qui lui permet de dire : "Ben non Maman, je fais mes devoirs" (pas con le gosse : pour les parents, c'est un argument qui ne souffre aucune contre-argumentation).
Je me tourne vers Fiston2 : le malheureux s'est brulé le doigt en sortant une tartine du grille-pain ; à l'entendre, c'est la fin du monde ; il ne peut absolument plus bouger le petit doigt (au sens propre, comme au figuré), sauf quand je lui propose de venir goûter le jus de groseille que je viens de concocter. En prenant le récipient, il le renverse. Ma cuisine devient maculée d'une pulpe rouge sang.
Il nettoie.
Je gueule.
Puis, en prenant un verre pour se verser le fameux jus de groseille (enfin, ce qu'il en reste...), il en fait tomber deux qui se brisent en mille morceaux. Si un fakir était passé par là (à dire vrai, ça fait longtemps que j'en ai pas vu dans le coin, mais bon, sait-on jamais...), il aurait pu venir marcher pieds nus dans ma cuisine pour développer une connexion entre son corps et son esprit.
Il balaie (Fiston2 pas le fakir).
Je gueule.
Il devient insolent.

Je culpabilise et je me trouve nulle comme maman d'ado.
Je fonce sur l'ordi pour écrire cet article et calmer mes nerfs.
Fiston2 arrive gentiment avec un verre de jus de groseille pour "rétablir le contact".
Il m'apporte le jus de groseille dans... un photophore.
Je l'aime.
Pour les céréales, je laisse tomber. Ils peuvent aller se les carrer où je pense. Après tout, c'est pour eux, pas pour moi.

Ben du coup, j'vous jure, Fiston2 est en train de faire les courses !

Céréales

10 septembre 2016

À fond la (ré)forme !

En tant que professeure (quelle horreur ce "e" à professeur, je ne m'y fais pas !) principale, je dois voir une élève pour lui remettre des papiers. Imaginez la scène : je pense à voix haute (c'est passionnant, vous allez voir) :

   Bien bien bien (je dis ça quand je suis pleine d'entrain, persuadée que ça va m'aider à structurer mes tâches). Alors, il est où l'emploi du temps de ma sixième (genre quelqu'un va me répondre...) ? Ah ! Ça y est, je l'ai trouvé (je suis sûre que vous vous réjouissez pour moi). Bon, alors, on est en semaine A ou B ? Rhhooo, j'ai la flemme de me lever ; par chance, le carnet de Fiston2 est à côté de moi, je vais regarder vue de nez, j'économise bien 2-3 mètres, ça vaut le coup). Zut, c'est vrai, dans son collège, c'est pas les semaines "A" et "B", c'est "Paires" et "Impaires" (Et passe ? Ha ha ha ! Je suis joueuse. Et toujours pleine d'entrain). Bon, j'ai compris, je me bouge les fesses pour aller consulter ce fichu calendrier des semaines propre à mon bahut, mais pas à celui des villes voisines, bien évidemment, ça serait trop facile.
   Alors alors alors (je dis ça quand je commence à être speed, persuadée que ça va m'aider à structurer mes tâches), on est en semaine B. Qu'est ce qu'elle a le vendredi de 12h45 à 13h45 en semaine B cette brave Eloïse que je ne connais pas encore ? Elle a..., elle a... attends (genre quelqu'un va partir si je mets trop de temps), mais qu'est ce que c'est que ce binz (à ce stade, je suis encore vaguement polie) ? Ouh la la, alors attends (oui oui, j'attends toujours, je vais pas me dédoubler, t'inquiètes). En semaine A elle aurait français, mais là, on est en semaine B, donc ça dépend. Deux solutions :
a) Elle fait partie du groupe 1 : elle a AP (= aide personnalisée) en Techno.
b) Elle fait partie du groupe 2 : elle a AP en SVT.
Mais comment savoir si elle fait partie du groupe 1 ou 2 ? Je regarde la liste alphabétique. Deux solutions :
a) Son nom de famille va de la lettre A à J : elle fait partie du groupe 1.
b) Son nom de famille va de la lettre K à Z : elle fait partie du groupe 2.
OK. Ah oui, mais crotte (là, mon langage se familiarise), pour l'AP, c'est pas pareil, ça dépend de leur niveau puisque, comme son nom l'indique, c'est personnalisé. Donc il faut que je demande au prof de Techno. Ou au prof de SVT. Et merde.
   Euh... Je pense à un truc là, moi qui voulais faire des groupes par affinités pour l'heure de vie de classe, c'est peut-être pas une bonne idée finalement... La petite Eloïse va avoir mal à la tête (déjà moi, ça commence) : alors, je suis dans quel groupe dans l'ordre alphabétique, le 1 ou le 2 ? Et pour l'aide personnalisée, c'est lequel, le premier ou le deuxième ? Et pour la vie de classe, c'est le groupe orange ou le groupe bleu ?
   Bordel (oups, ça devient carrément vulgaire...), 25 minutes que je galère là dessus, tout ça pour remettre à une élève que je ne connais même pas un putain de papier qu'elle va galérer à faire remplir par ses parents, parce que les parents, bordel, ils ont autre chose à faire que remplir ces putains de petits papiers qui ne servent à rien d’autre qu’à détruire les arbres de la planète et qu’à cause de ça, y’a le réchauffement climatique, et patati et patata (cf. l'article "Avant-après" du 5 septembre dernier)...

Je crois que je vais attendre lundi matin finalement pour lui remettre son papier ; en 1ère heure, elle a Histoire-Géo en classe entière.

En attendant, je prendrais bien une molécule de paracétamol, moi, tiens.
Un cacheton ? À fond la (ré)forme !

À fond la (ré)forme

8 septembre 2016

Ça sort du choeur

Devant La Flûte enchantée de Ingmar Bergman, j'interroge mes élèves : - Pourquoi les trois dames de la Reine de la Nuit sont-elles habillées en noir ? Suggestion : - Parce qu'elles sont gothiques ?

Une réplique du film "Amadeus" de Milos Forman. Un personnage de la cour de Vienne menace Mozart qui s'emporte : "Vous n'êtes pas l'unique compositeur à Vienne". Et Mozart de répondre : "Non, mais je suis le meilleur".
Un élève renchérit : "Vas-y l'ami, ça, c'est bien envoyé !"

Aux paroles de la chanson Mon Amant de Saint-Jean : "Moi, qui l'aimais tant, Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, Il ne m'aime plus, c'est du passé, n'en parlons plus".
Une élève réagit : Elle s'est fait tèje ! On dirait (tic de langage des jeunes : ils omettent la conjonction de subordination "que") c'est un jouet miskina (= la pauvre)

Une élève, qui vient d'entendre qu'on allait apprendre une chanson des Beatles : Les Beatles ? Waï ! Même pas ma mère elle écoute ça ! (Là encore, vous ajoutez un ou deux mot et vous remettez dans l'ordre...)

Les 3 dames de la nuit

5 septembre 2016

Avant-Après

Before sunset, after sunrise

3 septembre 2016

Scènes de ménage

Des scènes de ménage ?
Non, Monnome, il n'en fait jamais (il ne sait pas où sont les produits, alors, ça risque pas).

 

Scènes de ménage

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